Petite salle - Talk (fr)
16 mai 2019
(16h-17h)
Usine C
Gratuit sur inscription obligatoire

programme

Fondé en 2011 à Namur (Belgique), le KIKK Festival se donne comme mission de promouvoir les cultures numériques et créatives et de croiser l’art, la culture, les sciences et les technologies. En 2018, la manifestation a accueilli plus de 25 000 visiteurs internationaux.

Gilles Bazelaire, fondateur du KIKK Festival, présentera les différentes étapes et challenges qui ont accompagné le développement de ce projet et comment celui-ci s’est ancré profondément au sein de sa communauté. Ce voyage à travers l’aventure KIKK permettra également de mieux cerner les liens entre un événement culturel et son écosystème et de mettre au jour les différentes façon de tisser des liens avec sa communauté pour au final renouveler puis devenir indispensable au développement de son environnement immédiat.

KIKK Festival / Dogstudio
Directeur

Gilles Bazelaire

Gilles Bazelaire, 43 ans, se définit lui-même comme un « hyperactif serial entrepreneur ».
Il incarne parfaitement la « Digital Wallonia», cette génération montante de jeunes entrepreneurs qui ont grandi sur les terres wallonnes, en l’occurrence namuroises, et s’attellent désormais à les nourrir en retour.
Avec quelques amis, il a créé l’agence Dogstudio, qui depuis 12 ans s’attache à trouver des solutions de communication à l’aide d’outils digitaux : sites web, applications, installations, jeux interactifs.... Avec ses associés, Gilles crée également Superbe, une entreprise qui développe des installations artistiques pour des événements, musées, festivals, installations qui utilisent elles aussi les technologies digitales, dans la digne lignée du Musicomaton, cette cabine surprenante où l’on s’improvisait boîte à rythme le temps d’un cliché sonore…
Ce féru de possibles a voyagé pas mal, découvrant dans d’autres pays les immenses potentialités du numérique, et, paradoxalement, l’étendue du manque wallon en la matière. Si le terreau était propice et les graines de talent nombreuses, il manquait à Namur cette étincelle, ce déclencheur pour transformer le frémissement en une ébullition de projets créatifs, au service de tous.
Et de se dire qu’amener Rome à soi, ce serait pas mal aussi, et permettrait sans doute d’éveiller le marché, les pouvoirs publics, la concurrence, et donc de relever le niveau numérique de la Wallonie. Il se fera donc facilitateur, en allant chercher les experts du domaine.
Dont acte : le Kikk festival voit le jour, une première édition en 2011, un succès.
Alliant l’artistique à l’économique, l’événement est un espace de rencontre entre les mondes, un joyeux bordel où le choix entre le beau et l’utile ne se pose pas, puisque la démarche artistique de l’un peut parfaitement servir le business de l’autre. Au Kikk, on parle imprimante 3D, on cause sport high tech ou création graphique, on parle design, investissement, pixel, nanotechnologies et data visualisation, le tout aussi bien en français qu’en anglais, au rythme de conférences plus originales les unes que les autres.
Militant des nouveaux usages, des modes alternatifs de management et d’une approche transdisciplinaire, il s’engage aujourd’hui dans le projet TRAKK, hub créatif et Fab Lab namurois, dont le but est de favoriser l’émergence des projets créatifs sur le territoire.
Enfin Gilles intervient fréquemment dans des évènements internationaux ou des festivals digitaux pour partager son expérience autour des industries créatives, des tiers lieux et de l’économie numérique.